LORENZACCIO
LORENZACCIO
LORENZACCIO d'Alfred de Musset
Adaptation et mise en scène de Violaine Debarge.
Lumière : Marco Spannuet
Régie Lumière : Caroline Carliez
Création musicale originale: Laurent Ostiz
Costumes : Aude Servent
Avec les 19 comédiens de la troupe XXL :
Claire Becquart, Marie-Paule Bonnart,Quentin Bouvart, Simon Capelle, Laura Callot, Denise Cassou, Benjamin Claeys, Frédéric Coquelet, Olivier Geniaut, Céline Gherbi, Jean-Michel Giraud, Hervé Hofa, Stéphanie Horel, Vincent Hurdebroucq, Francis Lambert, Gregory Maïuri, Daniela Piemontesi, Loïc Pinchon, Sylvie Syper.
Ici toutes les photos du spectacle
EN TOURNEE DE MAI 2015 à JUIN 2016
Samedi 18 juin 2016 au Fort du Vert Galant de WAMBRECHIES
Dimanche 6 mars au Pieuré d'AUTHIE (80160)
Tuer pour laisser trace…
Seul secours d'un Lorenzaccio qui se cherche désespérément grand, s'invente combattant politique, se donne en sacrifice, se revêt d'une peau de Juste cause.
Tout cela, sauf d'avoir à subir la médiocrité du défilement de jours sans but…et de ce monde au ras du sol…
Résonance avec le cri de notre Actuel…
Quête d'identité, hurlement en réponse aux idéaux morts à la débandade grotesque du Politique…
Faute de Présence…
note d'intention de Violaine Debarge
Animés par un puissant désir de Jeu, par une fougue collective et un besoin vital de brûler les planches, 18 comédiens s'emparent avec plaisir de ce Chef d'œuvre du romantisme, ici revisité, réadapté, mais fidèle à la langue succulente de Musset.
Leur seul but? Celui d'en donner au spectateur...
L'embarquer dans la débauche de cette Florence d'un XVIème siècle fantasmé
Ville-univers, travestie presqu'indécente, où batailles humaines, manigances et manipulations transcendent les uns, déchirent et tueront les autres… Au cœur de cette marée de vanités, un jeune homme « glissant comme une anguille » projette un crime, son crime…
Acte politique dément au service d'un Peuple tyrannisé ?
Tentative désespérée et altruiste pour changer le cours de l'Histoire ?
Ou œuvre d'un individu qui s'ennuie et voudrait cependant laisser son nom à la postérité ?…
Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, le drame se tisse révélant au travers de chacun des personnages, nos propres comportements, nos aspirations secrètes, la caresse douce-amère de nos propres combats, engagements politiques et humains, de nos propres illusions… perdues ?