Olivier Geniaut
Poète, slameur, animateur radioanime la troupe des pÖétiks
Dès 18 ans, Olivier intègre l'atelier d'écriture du maelstrÖm.
A 19 ans, il publie le recueil "Pour qu'un jour on oublie mon nom". Et lance l'animation de la troupe pÖétik du maelstrÖm en 2013...
Pourquoi la poésie ?
Parce que l'écriture m'amène inévitablement à elle. Rien de tel pour moi que ce jet concis, ce petit bloc pour capter l'humeur du moment, l'émotion du jour. La poésie permet un jeu avec les codes, la forme, les rimes. Elle permet de décoller.
Pourquoi j'anime un atelier pÖétik ?
Parce que je sors de 9 années très enthousiasmantes. 9 saisons pÖétik d'écoute, de partage. Une troupe se forme, c'est magique, émouvant, drôle. MaelstrÖm, ça veut dire tourbillon et ça vous emportera pour le peu que vous vous laissiez aller. Le lâcher prise est primordial. Personne ne vous juge. Débloquez vos barrières. Bref, pÖétik c'est de l'énergie positive, du largage d'amarres, de l'art, du plaisir d'écrire et d'entendre. Moi j'adore animer cet atelier. Plus spécifiquement, je me sens comme un impulseur de mots chez les autres, le gars qui appuie quelque part chez les autres pour faire jaillir l'inspiration. Ensuite, c'est aux participants de jouer !!
Moi ?
Je suis né en 1990. Je travaille dans l'animation périscolaire auprès de maternelles. Tous les premiers et troisièmes mardis du mois à 21h, j'anime Wood-Block (émission poétique et musicale) sur Radio RCV Lille 99FM. Je fais du théâtre, du clown. Je fais des spectacles poétiques humoristiques dans des bars lillois au sein du duo "Croupe Électrogène".
Extrait du poème EUPHORIE d'Olivier Geniaut
Un poème: Euphorie
Eh mais j'ai trop la pêche, la chepê, la banane
J'ai envie d'aller courir nu dans la savane
de faire l'amour à un tiers du globe terrestre
Qu'est-ce qui m'arrive ? Même la religion m'intéresse.
Qu'est-ce que j'ai aujourd'hui ? Qu'est-ce que mon cœur fabrique ?
Je me sens euphorique, hystérique, j'ai la trique
Je trouve tout excentrique, fantastique, formidable
Même les tubes de l'été me paraissent admirables.
J'mets les mots à la suite, ils ressemblent à des gosses
au fond d'un train-fantôme ; c'est joyeux et féroce.
Mon stylo danse comme le piano de Michel Berger.
Même mon pire ennemi, je pourrai l'héberger.
Ma main montrait des signes de manque d'écriture
Elle tremblait, elle giflait mon cul et ma figure
Mais la voilà comblée d'avoir fait l'écrivain.
Et bordel de merde, oh putain, que je suis bien !
Olivier Geniaut
Les Lectures d'Olivier

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ECRITS
RECUEIL DE POEMES
POUR QU'UN JOUR ON OUBLIE MON NOM, 2009